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L’avion s’est posé en plein désert, au milieu de nulle part. Une piste tracée dans le sable, engloutie peu à peu par les dunes. En sortant de l’appareil, une bulle d’air brûlant m’enveloppe, et tout semble s’arrêter. L’impression d’entrer dans un autre monde. Chinguetti n’est plus qu’une idée lointaine, un point à atteindre, et le voyage se poursuit à pied, dans ce désert infini.
suite du texte/ L’avion s’est posé en plein désert, au milieu de nulle part. Une piste tracée dans le sable, engloutie peu à peu par les dunes. En sortant de l’appareil, une bulle d’air brûlant m’enveloppe, et tout semble s’arrêter. L’impression d’entrer dans un autre monde. Chinguetti n’est plus qu’une idée lointaine, un point à atteindre, et le voyage se poursuit à pied, dans ce désert infini.
Chaque pas dans le sable est une immersion totale, un monde irréel qui s’étend à perte de vue. Les dunes, mouvantes, semblent vivre sous la lumière changeante, se soulevant et se repliant à chaque souffle du vent. La chaleur est étouffante. Le sable brûle sous les pieds nus, ralentissant chaque mouvement. Rien à l’horizon que des ondulations sans fin. Le corps s’ajuste à ce rythme lent, comme si le temps lui-même se dilatait.
Chinguetti apparaît alors, comme un mirage, une ville de pierre ocre, entassée et solitaire, résistante aux assauts du désert. Ses bibliothèques anciennes, telles des reliques, renferment des corans aux pages usées, écrits il y a des siècles, menacés par le sable et l’oubli. Plus loin, la mosquée, figée, son minaret dressé vers un ciel sans nuages, une présence silencieuse, immobile. Le vent porte l’écho des prières et le crissement du sable contre les pierres. Le temps semble se figer.
Le soleil s’effondre peu à peu, projetant des ombres longues, sculptant les crêtes de lumière dorée. La nuit tombe vite, comme une couverture, et le silence, absolu, s’installe. Le vent soulève les grains de sable, les fait danser en spirales éphémères. Le désert, d’une beauté inquiétante, devient un compagnon solitaire.
Nos accompagnateurs, des nomades, nous préparent un repas simple mais nourrissant. Du pain, des dattes, et surtout, du thé vert. Ce thé, rituel sacré pour eux, est préparé avec minutie. L’eau bouillante est versée sur la poudre de thé, et l’infusion prend forme. Puis une seconde infusion, encore plus forte. Chaque tasse est passée autour du cercle, avec une sérénité qui contraste avec la chaleur du désert.
Le soir, nous nous installons pour dormir sous un simple voile, un drap étendu sur le sable. Il fait encore chaud, mais un calme apaisant s’installe. Le ciel, maintenant pur et sans nuages, se transforme en mer d’étoiles. Le vent soufflant doucement, la chaleur persistante, mais c’est un calme profond. Nous ne nous protégeons de rien, sauf de ce voile fragile qui nous sépare à peine de l’immensité du désert.
Ils prient, se tournent vers la Mecque, dans un rituel silencieux et solennel. À cet instant, je me sens spectateur privilégié d’un autre monde, parallèle au mien. Ce monde réinvente chaque jour sa réalité, loin du nôtre. Et pourtant, là, dans ce désert, quelque chose se crée. Une forme de communion, un lien qui dépasse les mots. Nous avons partagé le même espace, respiré le même air, traversé les mêmes instants de chaleur et de silence. Nous étions peut-être des étrangers, mais il y a eu ce moment suspendu, un geste qui a effacé les différences.
L’Adrar, avec ses montagnes de pierre et de sable, se révèle à travers ses oasis et ses gravures néolithiques. À Gelb er Raoui, une grotte cache des peintures anciennes, des scènes de chasse, des figures animales. Le passé s’inscrit dans la pierre, éternel, comme une autre forme de présence.
À Atar, l’autre extrémité du voyage, l’autre porte du désert la ville marchande s’éveille dans le bruit du marché. Des rues poussiéreuses, vivantes, bruyantes. Après des jours de silence, la ville fourmille de vie, de rire, les gens nous regardent, des curiosités. Mais la poussière du sable reste sur la peau, incrustée, comme une empreinte des jours passés à marcher, à traverser ce vide immense.
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