Witnessing Lebanon’s Civil War Origins with GUD in 1976
Lebanon in 1976
The beginning of the civil war
Darmanin has just dissolved the GUD, a far-right movement created in the early 70s. But history unfolds over the long term.
In August 1976, I spent my “vacation” in Lebanon at the start of the civil war. At that time, I was not yet a journalist. I had taken a few weeks off during my architecture studies. There, I met young French students from the GUD at Assas, a university known for its far-right activists. They had come to “defend their Maronite Christian brothers against the invasion of Palestinian Muslims who were destabilizing the land of the cedars.”
I lived with them in a school and accompanied them to the front lines, particularly in the port district, armed with my camera. For more than fifty years, I hid their faces, but now I think it’s fine. These young men are at least 70 years old now, and I know that one of them has even become a journalist. That said, if you recognize them, I’m still interested in the rest of their story. Some of them also returned to Paris in coffins.
For the record, the war lasted several years. The Maronites lost power, and a coalition emerged. Today, Hezbollah is the main party in Lebanon. The Lebanese war started in 1975, a conflict with complex origins. Lebanon sank into a devastating civil war, the result of accumulated sectarian, political, and social tensions over decades.
The Beirut bus massacre in April 1975 marked the official start of the conflict, but the roots were much older. The growing presence of Palestinian refugees and the intervention of armed militias exacerbated divisions. The intervention of Syria and Israel internationalized the conflict, turning it into a proxy war. Beirut, once a haven of peace, became a battlefield. The war officially ended in 1990, leaving a wounded country and hundreds of thousands of victims.
The beginning of the civil war
Le debut de la guerre civile. Avec Le GUD
Darmanin vient de dissoudre le GUD, un mouvement d’extrême droite créé au début des années 70. Mais l’histoire s’écrit sur le temps long.
En août 1976, j’ai passé mes “vacances” au Liban, au début de la guerre civile. À l’époque, je n’étais pas encore journaliste. J’avais pris quelques semaines de congé pendant mes études d’architecture. Là-bas, j’ai rencontré de jeunes étudiants français du GUD d’Assas, une faculté connue pour ses militants d’extrême droite. Ils étaient venus “défendre leurs frères maronites chrétiens contre l’invasion des musulmans palestiniens qui déstabilisaient le pays des cèdres”.
J’ai vécu avec eux dans une école et les ai accompagnés sur la ligne de front, notamment dans le quartier du port, armé de mon appareil photo. Pendant plus de cinquante ans, j’ai caché leurs visages, mais je pense que maintenant, c’est bon. Ces jeunes ont au moins 70 ans et je sais que l’un d’entre eux est même devenu journaliste. Cela dit, si vous les reconnaissez, je suis toujours intéressé par la suite de leur histoire. Certains si certains d’entre eux sont rentrés à Paris dans des cercueils.
Pour mémoire, la guerre a duré plusieurs années. Les maronites ont perdu le pouvoir et une coalition a émergé. Aujourd’hui, le Hezbollah est le principal parti du Liban. La guerre du Liban a commencé en 1975, un conflit aux origines complexes. Le Liban sombrait dans une guerre civile dévastatrice, fruit de tensions confessionnelles, politiques et sociales accumulées depuis des décennies.
Le massacre du bus de Beyrouth en avril 1975 a marqué le début officiel du conflit, mais les prémices étaient bien antérieures. La présence croissante de réfugiés palestiniens et l’intervention de milices armées exacerbait les divisions. L’intervention de la Syrie et d’Israël a internationalisé le conflit, le transformant en guerre par procuration. Beyrouth, autrefois havre de paix, est devenu un champ de bataille. La guerre s’est officiellement achevée en 1990, laissant un pays meurtri et des centaines de milliers de victimes.
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